Sans oui, c'est non.
Cette entrée-ci, ce sera pas une montée de lait. Ça va plus être une montée de vomi, la mise sur papier d’un sentiment dégoût, de colère, de gars décalissé par des comportements qui ont pas leur place, mais qui se produisent encore.
La semaine passée, j’ai reçu un courriel sur ma boîte de messagerie de la part du coordonnateur aux affaires associatives de la FAÉCUM. «Message important – Sécurité». C’était l’objet du message. C’est pas habituel de recevoir un message du genre de la part de la FAÉCUM. D’habitude on nous informe des activités à venir, des dates des assemblées politiques, des services offerts par la fédération. Mais là, une message sur la «sécurité», c’est pas normal.
En gros, le message disait qu’au courant de la journée, une exécutante d'une association étudiante de l'université avait été agressée dans son local associatif. Un gars, un colon comme il s'en fait trop souvent, a décidé que son plan de la journée c'était de rentrer dans un local étudiant, de fermer la porte, et d'agresser une jeune femme qui faisait se permanence. Maudit beau plan l'grand! Ben nice ton affaire.
Non, mais pour vrai. Faut te manquer une couple de bolts dans la tête mon grand pour que tu prennes la décision de faire ça. Pour que tu décides que ton sentiment d'infériorité global, tu le déplaces sur quelqu'un d'autre. Que tu crois que la seule façon de te sentir bien, c'est de forcer quelqu'un que tu connais pas à te considérer, à te toucher, à te faire sentir puissant. Clairement que tu vas pas bien dans la vie, que t'as des problèmes, que t'as besoin d'aide. Mais malgré tout ça, mon niveau de mépris à ton endroit, de dégoût, il est pas prêt de descendre.
Pis je crois que c'est comme ça qu'on peut, à la gang, faire notre part. Des comportements comme ça, ça passe pas. Ça peut pas passer. Pis pas juste des agressions dans un local d'asso. Les commentaires déplacés, les gestes dégradants, les attouchements, les blagues qui ont sont pas vraiment; tout ça, ça a pas sa place. Pis faut le dire. Faut réagir. Le cave qui a fait ça à l'UdeM, si on lui avait dit que ça se faisait pas quand il a pogné la fesse d'une fille au bar, ou ben quand il a dit à la fille qu'ile frenchait et qui en avait plus envie qu'il «sait qu'elle en a envie», il aurait ptêtre compris que c'est pas acceptable de forcer quelqu'un à faire quoi que ce soit. Que sans consentement, tu fais rien. Pis même si t'as eu un consentement, s'il est retiré, STOP, c'est fini, t'arrêtes.
Je m'égare un peu dans ce que je veux dire, j'm’excuse, c'est simplement que ça me rend tellement pissed quand j'entends parler de choses du genre que ça me bouleverse. J'peux pas concevoir que quelqu'un puisse faire quelque chose du genre. Ça me fâche, ça m'attriste, ça me chamboule pour la journée.
Pis après ça me donne envie de me lever, pis d'être le gars au bar qui dit au monde que pogner une fesse ça passe pas. J'ai envie d'être de ceux qui contribuent à faire changer les choses. Alors si vous aussi ça vous a piss off, je vous demande d'embarquer avec moi. Pour qu'on reçoive plus de courriels comme celui que j'ai reçu.
Pour que les caves qui agissent de même comprennent que ça se fait juste pas. Pour que les choses changent.

Je suis complètement d'accord avec toi. Des agressions aux petites réflexions, aux regards gênants, en passant par les attouchements... C'est inacceptable. Alors je te dis merci ; merci de te manifester au travers de ton blog (super, soit dit en passant). C'est grâce à des gens comme toi que le monde nous donnera de moins en moins la nausée !
RépondreSupprimerC'est dommage que ça existe. À la base, l'être humain est censé être "évolué", avoir une morale, un sens de l'éthique, du respect... C'est dommage que des personnes circulent dans nos rues, dans nos bars, dans nos écoles, avec de si mauvaises intentions.
C'est dommage que nos parents soient obligés s'inquiéter pour nous, ou bien de nous apprendre à préférer le pantalon à la jupe. On devrait plutôt se concentrer sur l'éducation des gens perturbateurs, perturbants et perturbés : "Non non chéri, chaque personne possède sa liberté : tu te dois de la respecter".